Extrait de poésies de Maria Bachs de son livre
La porte de l'amour
Ah ! si tu savais… Cliquez sur la photo
Ah ! Si tu savais combien
Mon cœur est las
De parler à ton fantôme.
Ah ! Si tu savais combien
De rêves ensevelis
Sous les feuillages d’automne,
Je te veux le cœur battant,
Ma tête sur ton épaule,
Pour oublier ainsi le temps,
De solitude et de mensonge
Où la nuit ne voit point le jour,
Où l’amour n’est qu’un songe.
De toutes ces années passées
Il ne me reste que les roses fanées
D’un amour qui n’a jamais fleuri ;
Et nul n’entend le cri
De ce cœur qui vit et passe,
Sans laisser derrière lui,
Nulle, trace !
Je veux ta main dans la mienne,
Le regard de tes yeux dans les miens ;
Et apercevoir cette coupe pleine
Douce, et inlassable fontaine
D’amour et douceurs infinies,