Titre

Quelques poésies !

 

LE VENT FIDELE

 

Où es-tu, où es-tu ?

Il y a si longtemps

Que je te cherche…

Dieu que je suis lasse !

Laisse que je repose

Sur tes genoux ma tête,

Laisse que j’endorme

Ma fatigue, avec la

Douceur de tes caresses,

Laisse mon cœur se rassasier

De la soif de ta tendresse,

Laisse mes yeux se plonger

Dans le regard amoureux

De tes prunelles.

Dieu, que je suis lasse !

Il y a si longtemps

Que je te cherche.

Je me suis réveillée,

Mais…ô détresse !

Ma tête repose sur mes genoux

Et c’est le vent qui fidèle

Au rendez-vous,

M’a caressée avec tendresse.

Oh magie ! Oh faiblesse !

Qu’avez permis à mon cœur

De rêver, de se trahir,

De se perdre !

Dieu qu’il a mal !

Comme il se blesse !

Dieu qu’elle douleur !

Qu’il se taise, qu’il se taise !

 

 

Inédit de Maria BACHS

 

AH ! SI TU SAVAIS…

 

 

Ah ! Si tu savais combien

Mon cœur est las

De parler à ton fantôme.

Ah ! Si tu savais combien

De rêves ensevelis

Sous les feuillages d’automne.

Je te veux le cœur battant,

Ma tête sur ton épaule,

Pour oublier ainsi le temps,

De solitude et de mensonge

Où la nuit ne voit point le jour,

Où l’amour ce n’est qu’un songe.

De toutes ces années passées

Il ne me reste que les roses fanées

D’un amour qui n’a jamais fleuri ;

Et nul n’entend le cri

De ce cœur qui vit et passe,

Sans laisser derrière lui,

Nulle, trace !

Je veux ta main dans la mienne,

Le regard de tes yeux dans les miens ;

Et apercevoir cette coupe plaine

Douce, et inlassable fontaine

D’amour et douceurs infinies,

Où ramasserais-je les miettes

De ses joies infinies.

Ah ! Si tu savais combien

Mon cœur est las,

De parler à ton fantôme.

Ah ! Si tu s avais combien

De rêves ensevelis

Sous les feuillages d’automne…

 

Inédit de Maria BACHS

 

LE SAULE QUI N’A JAMAIS EXISTE

 

 

 

Tes lèvres ont effleuré mon épaule

Quand tu m’as couchée sur l’herbe

Sous le saule…

Tes lèvres murmuraient à mon oreille

Tout bas de douces litanies ;

Au loin un envol d’hirondelles

Perçaient le voile des clartés infinies

La tempête et ses éléments

Ont arraché toutes les roses

Pour nous faire un lit d’amants.

Dans le ciel de mes paupières closes

Je sens l’ardeur de tes baisers.

Mes je t’aime, étouffées ont la force

Des vagues qui s’écrasent sur les rochers.

Le saule somnole sous son écorce

Bercé par le génie aérien.

Au long de la berge il y a des rosiers

Qui boivent sur mes lèvres la rosée du matin.

Comme la mer qui se déchaine

Avec des battements furieux,

Tu répands sur mon corps ton haleine

Et, j’entends battre mon cœur heureux…

Sous un saule qui n’a jamais existé.

 

 

 

Inédit De Maria BACHS

 

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